Selon la Croix Rouge, 47% des personnes en France sont formés aux gestes qui sauvent. Un retard considérable face à nos voisins européens : dans les pays Scandinaves, ce chiffre dépasse les 80%. Ces gestes, simples à exécuter mais pourtant méconnus par la moitié des français, permettent de réagir face à une hémorragie, un arrêt cardiaque, une personne inconsciente mais permettent surtout de mieux anticiper l’urgence.
Des mesures pour contrer ces chiffres
Face à ce constat, des mesures ont été annoncées pour la rentrée 2016 :
> Le renforcement de la sensibilisation du grand public, via la télévision, la radio et l’affichage. Cette campagne est lancée par les Sapeurs-pompiers de France, la Croix-Rouge française et la Protection Civile. Le principal objectif est d’encourager le grand public à s’informer et à se former aux comportements qui sauvent.
> La sensibilisation de 100% des élèves de 3ème aux gestes qui sauvent d’ici la fin de l’année scolaire et la formation de 50% d’entre eux aux gestes de premiers secours en 2017 (contre 30% actuellement).
Une hausse des demandes suite à la vague d’attentats
Avec les attentats survenus ces 2 dernières années, l’intérêt des français pour les gestes de premiers secours s’est accru : on observe une recrudescence de 10% des demandes de formations au PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1, une formation de huit heures).
Si vous former aux gestes qui sauvent vous intéresse, il existe plusieurs organismes qui dispensent ces formations auprès desquels vous pouvez vous renseigner, comme l’Union des Sapeurs-Pompiers ou la Croix-Rouge française. De plus, vérifiez que vous n’avez pas la possibilité de passer ces formations avec votre entreprise.